Par WildTravelGirl | 30 Novembre 2018 | TORTUGUERO, COSTA RICA
JOUR 2 | Suite
La route en direction de la Pavona est longue, surtout quand un bouchon se crée… il faut être patient. La route s’améliore car des travaux sont en cours, mais vous n’échapperai pas aux pistes caillouteuses du Costa Rica ! Le parking est grand et le bateau n’a pas l’air de partir vraiment à l’heure. Encore une fois, un vrai régal qu’une personne vienne nous chercher au bateau de la Pavona pour nous accompagner à notre logement. Une belle balade dans les canaux (plutôt rapide, environ 1h) d’où l’on peut apercevoir oiseaux et caïmans.
Horaires : 16h
Pavona ➡ Tortuguero : 18$/2p
Une heure à bord d’un bateau local, dans la petite Amazonie pour rejoindre Tortuguero
Et pour la troisième fois quelqu’un nous accueille dès l’arrivée à Tortuguero : Jessica ! Une femme merveilleuse qui connaît ce petit bout du monde comme sa poche et qui parle Français. Elle tient une agence avec des activités à faire et des packages bien rodés pour optimiser la journée et rentabiliser l’entrée au parc. Après quelques explications sur Tortuguero elle nous donne rendez-vous le lendemain matin à 5h45 au bureau.
CABINAS ICACO TORTUGUERO
Un petit hôtel minimaliste avec quelques chambres propres mais cependant un peu sombreset rustiques. Des hamacs vue sur l’océan avec un accès direct sur la plage ont été installé à l’entrée de l’hôtel. La nuit est comment dire… pire que la première ? L’orage explose toute la nuit avec une telle force qu’il est quasiment impossible de dormir. Mais bon se sont les joies de la saison des pluies !
JOUR 3 | Journée à travers le parc National de Tortuguero
UN VOYAGE EN BARQUE LE LONG DES CANAUX DE TORTUGUERO
Réveillés aux aurores, avec peu de sommeil en réserve, nous embarquons à bord d’une barque minimaliste contenant 8 personnes (tous des français). Pour information, nous avons choisis le « Full Day » Jessica est avec nous avec son fils qui rame pour nous, mais ça c’est au début car pour une expérience qui marque il faudra un peu aider, les courants sont parfois important, même si ça ne se voit pas à l’œil nu. Comment expliquer que cette expérience était juste extraordinaire ? Vous naviguez sur les eaux calmes et profondes de la lagune avec pour seul bruit la rame emportant l’eau derrière elle. Puis tout à coup, des animaux, l’excitation est grande tant vous les attendez : oiseaux, reptiles, mammifères… Soigneusement commenté en Français par Jessica notre guide absolument adorable.
« 6h du matin dans les canaux du Parc »
PETIT RÉCAPITULATIF DES ANIMAUX QUE VOUS POURREZ APERCEVOIR :
Le Herran tigre ou Honoré du Mexique, il tient son nom de ses rayures tigrés afin d’imiter le tigre et de faire peur aux prédateurs. Le nid est toujours suspendus (toujours 2 œufs). Le plus fort pousse le plus faible dans l’eau (qui ne survit quasiment jamais) lorsqu’il n’y a plus assez de place dans Le nid. C’est un des oiseaux les plus gros du Costa Rica.
Le Herran Gris ou herrant nocturne à couronne jaune : la saison d’accouplement est déterminée quand la plume sur leur tête grandit pour être plus sexy. Se sont des oiseaux de nuit, il ne sorte pas beaucoup, voire jamais la journée, premier prédateur des bébés tortues.
Les Vautours, je vous passe les détails vous connaissez bien ce prédateur.
Les Singes hurleurs qui tiennent leur nom de leur cri strident le matin très tôt, afin de réveiller leur troupe (pas très grande à Tortuguero, environ 12singes). Ce sont les mâles qui hurlent à tout va.
Les fameux Toucans, oiseaux colorés qui vivent en famille et ont un seul partenaire pour toute la vie.
Les Iguanes vert, nom venant des bébés qui naissent entièrement vert. A contrario des parents qui prennent une couleur marron et noire en grandissant. C’est petits animaux ont besoin d’énergie transmise avec le soleil, d’où leur longues heures de bronzette.
Les Paresseux 2 griffes : leur tête est beige, leur corps marron, avec ce masque sur le visage toujours souriant. Ils dorment entre 14 et 16h par jour jusqu’à 20h par jour du a leur diet = feuilles alcaloïde (plante de coca) qui est la raison pour eux d’être shooté toute leur vie. (Durée de vie 25 a 30 ans)
L’Alhinga d’Amérique : ressemble à un cormoran mais pas de la même famille, c’est une mono espèce qui utilise le bec comme harpon pour pêcher en plongeant. Ils digèrent en quelque minute avec l’acide super fort qui est dans leur ventre. Le Mâle : est complètement noir, aux yeux rouges (meilleures vision dans l’obscurité). La Femelle : est vêtu d’une robe beige de la tête vers le cou.
Le Basilique d’émeraude ou Basilique Jesus Chris, qui marche sur l’eau avec ses pâtes arrières, d’où son nom. Sorte de petit lézard vert avec une crête.
L’Hibis vert avec un pelage vert métallique qui brille au soleil. Ils font un couple pour toute la vie.
Grebifoulkue d’Amérique (ici ils disent que c’est le plus petit canard du monde).
Le Caïman : à la différence du crocodile il lui faut l’énergie du soleil pour vivre. Il se nourrit de : Poissons, d’oiseaux aquatiques, de petits mammifères, de porc et pique. Taille : 1,5m avec la queue.
Même si on ne le voit pas et qu’on ne l’imagine pas dans la lagune comme ils l’appellent (canaux) se trouve des Brochets de mer, cabalo et autres poissons assez gros. La pêche est interdite forcément. Les petits fruits que vous verrez sont des Plaquira aquatique (sorte de marron) ce n’est pas excellent mais les fleurs de l’arbre sont le met préféré des singes araignées. L’excursion réussit se termine vers 9h et Jessica nous laisse le soin de visiter seul le parc, si on le souhaite.
« Les belles rencontres du Parc National »
LA RENCONTRE AVEC LE PARC NATIONAL DE TORTUGUERO
Après la belle expérience des canaux vous pourrez sillonner le Parc à pieds. Mais pour nous il pleut averse, pas la petite averse de France, non bien sûr, c’est plutôt un torrent ! Alors on décide de se poser à l’hébergement le temps que ça se calme. Vers 11h on repart pour passer plus de 2h à travers le parc. Nous avons loué des bottes sur conseil de Jessica, et on a bien fait. On découvre une végétation luxuriante dans ce sentier parallèle à la plage. Des crabes côtoient les papillons, un serpent jaune se montre sur le tronc d’un arbre pour notre plus grand bonheur… les Toucans volent au dessus de nos têtes flamboyant de couleurs, accompagnés de singes sautant de branche en branche. Puis, lorsque l’on doit faire demi tour, nous décidons de rentrer par la plage. Et là un paresseuxavec son bébé sont accrochés sur une haute branche. Les jumelles nous ont vraiment été indispensables, vous pouvez tout oublier mais pas ça… le retour par la plage est idyllique enveloppé d’un petit air de « The Island ». Mais en remontant à l’orée de la forêt, une pointe de détresse se fait ressentir. Des déchets par centaine éparpillés là. Difficile de concevoir et comprendre pourquoi autant de Tortues viennent y pondre… Ce ne sont pas les voyageurs du Costa Rica qui jettent des papiers et pollue cette plage sauvage, mais les courants qui ramènent les détritus de la haute mer. En discutant avec Jessica, nous avons compris que les locaux de Tortuguero essayent vraiment de faire attention et organisent des journées nettoyage de la plage du parc. Comme nous l’a expliqué Jessica, aussitôt fait, le lendemain matin ils retrouvent la même quantité effarante de déchets… une bien triste constatation dont on prends réellement conscience en le voyant de nos propres yeux.
LA PONTE DES TORTUES, UN RÊVE ÉVEILLÉ SUR LA COTE CARAIBE
La nuit tombe vite. Et durant un bon repas au « Fleur del Caribe » avec le groupe de français des canaux du matin, Jessica vient nous rejoindre pour nous faire un gros topo sur l’excursion du soir. Elle nous livre tout sur les tortues, l’histoire est magique et captivante… ces petits êtres sont vraiment des bous d’amour. Puis vient l’heure du rêve éveillé. Il est 20h, la nuit profonde est tombée sur le village. Notre guide Kevin nous accompagne pour assister à la ponte des tortues. Il ne manque pas de joie de vivre ainsi que de passion pour la faune. Dans une allée principale, à l’intérieur du village de Tortuguero, sur un buisson à la hauteur de nos yeux, à quelques centimètres de nos têtes, un Boa Constrictor montre fièrement sa tête. Kevin tout en geste et paroles nous montre la bête, que l’on aurait probablement manqué, seul dans la nuit. A l’intérieur du Parc, entouré de jungle tropicale, le silence et les hululements d’oiseaux en tout genre marquent le début d’une belle aventure qui nous marquera pour toujours. Kevin nous installent en cercle pour nous expliquer quelques détails quand son téléphone sonne. Trois, quatre mots de son interlocuteur suffit à le faire sauter sur ses jambes et nous fait signe de le suivre. Il marche vite, très vite. Heureusement que nous avons les bottes car la boue et les flaques sont nombreuses (comme durant la journée). Notre guide lance des petits « Kevin Group, Kevin group » pour nous rassembler et nous faire accélérer la cadence. Je pense qu’il y a déjà une tortue quelque part qui cherche où pondre. Alors pour moi cette simple pensée suffit à me faire avancer plus vite. Je serais même capable de courir ! Le bruit de flaques d’eau qu’on piétine pour seule entrave au silence, nous permet de prendre pleinement goût à la vie nocturne. Ce soir la plusieurs tortues vertes se sont succédées. Entre 1m et 1m50 de long, ces reptiles fabuleux remontent le long de la plage, traînant leur 150kg, afin de trouver le bon endroit pour pondre leurs œufs. Elles peuvent arrivées en haut de la plage et retourner à la mer si elles ne trouvent pas l’endroit idéal, et recommencer ce schéma 3 à 4 fois dans la nuit jusqu’à trouver le lieu dit. Très sensibles aux bruits environnant, et a la lumière, il ne faut surtout pas les déranger durant plusieurs phases de préparation. Mais lorsqu’elles sont en pleine ponte, elles rentrent dans une sorte de transe qui explique que l’on puisse les approcher aussi facilement sans qu’elles s’en aperçoivent. Toujours avec un guide (c’est lui le chef, c’est lui qui donne les ordres), toujours par derrière et avec une lumière rouge. L’expérience est réellement grisante.
Informations Tortues :
4 sortes : tortues vertes (Tortuguero),tortues Lutz (les plus grosses, plus de 2m, Nord Ouest du Costa Rica sur Peninsule de Nicoya), et celles en voie d’extinction, les tortues imbriquées et tortues Caret.
Généralement se sont des tortues natives de Tortuguero qui viennent du Nicaragua (5mois de voyage) pour pondre là où elles sont nées.
4 Étapes : remonter la plage, le plus haut possible, trouver le lieux idéal et le nettoyer, creuser un trou profond et se mettre à pondre leurs 120 œufs en rentrant dans une transe particulièrement émouvante, recouvrir le trou et le camoufler avec de grand battements de nageoires puis retourner à la mer.
Vers 22h on rentre au village des étoiles pleins les yeux, une expérience gravée au fond de notre cœur.
« Pas de photos en magasin, l’aventure c’était seulement elles et nous… »
L’orage reprends de plus belle sur le chemin du logement mais ça nous est complètement égal… on dort bien pour la première fois avec de magnifiques rêves. Tant mieux car le réveil du lendemain allait piquer : bateau à 5h.
Je vous souhaite un excellent séjour sur ce petit bout de paradis… racontez moi comment c’était et ce que vous avez aimez. N’hésitez pas à me taguer dans vos posts pour que je lise et regarde tout. Si vous souhaitez des informations sur les activités c’est par ici !
Par WildTravelGirl | 21 Novembre 2018 | ROAD TRIP ÉPIQUE, COSTA RICA
UN ROAD TRIP ÉPIQUE | COSTA RICA
Mais avant la lecture, la vidéo de mon Road Trip au Costa Rica, en 4min :
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Itinéraire de 2 semaines au Nord du Costa Rica :
« Itinéraire Costa Rica | Drawn Maps »
JOUR 1 | 24km | 45min
A la sortie de l’aéroport, Alex un membre de l’équipe Tout Costa Rica nous attend… quel bonheur ! C’est la première fois que l’on nous accueille dans un pays et c’est drôlement appréciable. Pas de prise de tête, on nous amène au bureau de location afin de récupérer la voiture. Pas de mauvaise surprise, tout est traduit en français au besoin par Alex, qui reste vraiment jusqu’au départ. Une caution (Deposit) de 900$ est gelée sur la carte mais pas prélevée. Tout est plutôt rapide et vous êtes enfin libre de vos mouvements.
Le GPS nous fait cependant passer par une route très peu praticable où l’on est obligé de mettre les 4 roues motrices. « Je vous montre comment se mettre en 4 roues motrices mais vous n’aurez pas besoin de l’utiliser du voyage, don’t worries ! » Dixit Alex. Trente minutes plus tard, nous voilà entrain d’éviter les crevasses en dévers sur la piste défoncée… merci Alex tu es génial ! Mais se sont de bons souvenirs a raconter de retour en France. La route est malgré tout très jolie.
TIQUICIA LODGE
L’arrivée au logement se fait sous la pluie diluvienne avec un accueil chaleureux. Une chambre conforme à l’attendu avec une belle vue sur le jardin et le petit lac. Une belle entrée en matière. Nous n’avons pas très bien dormis à cause d’un orage très agressif à 2h du matin et du froid. Vous verrez ici les orages sont 10 fois plus violent et sonore qu’en France, c’est incroyable, je n’ai jamais entendu ça… Heureusement qu’il y avait 4 lits superposés en plus du lit double car on a pu rajouter les 4 couvertures plus le chauffage portatif ! Moi frileuse ? Nooon du tout…
Au petit matin, se lever tôt et faire la petite ballade qui part derrière le lac vers de petites cascades.
LA PAZ WATERFALL GARDENS
A 5 minutes du logement, se trouve un grand jardin qui s’étends sur 28 hectares, remplis d’animaux typiques du Costa Rica et de plantes. Vous y verrez singes, oiseaux de toutes sortes (aras, toucans, colibris etc..), pumas, panthères, papillons, grenouilles, et bien d’autres encore. Bien que ces animaux aient été recueilli et soignés dans ce parc, ils n’en sont pas moins à l’étroit. Le concept est louable, mais voir des pumas et des panthères dans 200m2, nous a mis la boule au ventre. Je ne parle même pas des serpents qui sont contenus dans des boîtes… si on aime le Zoo, et le principe c’est comme tel. La randonnée pour les cascades est le meilleur moment de l’excursion. Comptez bien une heure afin de prendre votre temps et apprécier le cadre très bien aménagé. Le chemin y est agréable et les points de vue superbes ! Enjoy !
Il y a plusieurs restaurant dans le parc 3 ou 4 dont un avec un buffet. Le notre est dans un petit cocon de nature avec piscine naturelle et petites cascades tombant dedans. Très agréable et plutôt bon. Prendre le maillot si vous voulez vous baigner !
« Direction la Pavona pour prendre le Bateau direction Tortuguero ! »
JOUR 3 | UNE ÉCHAPPÉE AU BOUT DU MONDE | Tortuguero
Viens Une Échappée au Bout du Monde à Tortuguero. Cette expérience est tellement belle et magique que j’ai préféré en faire un seul article. Si vous voulez en savoir plus sur Tortuguero alors c’est par ici.
JOUR 4 | 174km | 3h40
Le moment de quitter notre cocon de nature sauvage éloigné de tout, est arrivé. Rendez-vous au bateau à 5h… ça pique ! Mais le moment est privilégié. Nous sommes avec beaucoup de locaux qui rejoignent la Pavona pour aller travailler dans les terres. Une poignée de voyageurs ont fait l’effort de se lever, comme nous, mais d’autres horaires sont bien évidemment possibles : 5h-9h et 11h. Il fait nuit, il bruine, la lune n’est pas de sortie et l’ambiance grisante n’arrive pas à nous tirer de la fatigue, nous avons 1h devant nous.
Le port de la Pavona est calme. Nous prenons la route en gravier (ou morceaux de pierres) jusqu’à la Réserve Biologique Tirimbina.
RESERVE BIOLOGIQUE TIRIMBINA
Il faut deux bonnes heures de la Pavona pour rejoindre la réserve privée. A 8h nous sommes les premiers à fouler le sol de la réserve. Quel bonheur qu’il n’y ai personne… chaussons les bottes et en avant. La réserve débute avec un pont suspendu qui enjambe une grande rivière et à peine nous avons posé les pieds dessus qu’un tatou passe en dessous ! Tout est très bien entretenu et les animaux ne manquent pas. Pour plus d’informations n’hésitez pas à jeter un œil à mon article « AVANT DE PARTIR | COSTA RICA ».
Après trois heure à sillonner la réserve, nous repartons en direction de la Fortuna. Environ 1h45 plus tard, le Volcan Arenal se dessine, fièrement dégagé de tout nuage pour notre plus grand bonheur, tel un grand pic bien droit. Nous mangeons un bout en ville puis cherchons l’Arenal Oasis Eco Lodge pour la nuit.
Restaurant : Nanku 💰28$/2p Bon petit restaurant en ville, à la Fortuna avec un Casado excellent !
« Casado Végétarien VS Casado Carnivore »
UN LODGE AU MILIEU D’UN OASIS DE NATURE
L’Arenal Oasis Eco Lodge est un concept très agréable. En pleine végétation, non loin du volcan Arenal, des cabanes en bois joliment agencées se dresse sur des places ressemblant à celles de Camping. La décoration est rafraîchissante et reste dans l’ambiance jungle.
UNE PARENTHÈSE ENCHANTÉE AU ROYAUME DES SOURCES CHAUDES
Vers 16h30, les sources chaudes attendent notre venue. A la Fortuna, il y a moult sources chaudes ! Il est même possible d’en trouver en pleine nature en cherchant bien. Pour celles aménagées, les principales sont ici, j’ai fais une liste, je vous la laisse là, pour y jeter un œil. N’arrivant pas à me décider, j’ai suivis le conseil de Mélody, et nous avons plongez dans le monde irréel du Resort Baldi. Il reste quelques minutes de jours et l’ambiance est déjà féerique. Les bassins sont à des températures variables, et le plus chaud est tout en haut (50 degré). Difficile d’y mettre un pieds mais après une journée de randonnée, notre corps nous remercie. Des lumières, des spots, néons ou autre éclairent les cascades en plein dans la jungle. Et de petits bassins se découvrent au fur et à mesure, comme un labyrinthe auquel on ajouterai les pièces d’un puzzle. La nuit se fait, la brume tombe sur la jungle et l’éclairage est mystique, comme irréel. Des nuances de roses, de mauves, de bleus, éblouissent nos yeux et donnent une dimension romantique au lieu … l’impression de vivre un comte de fée. Lorsqu’il prends fin, nous mangeons sur place au buffet à volonté, comme cela est inclus dans le prix. Honnêtement, ça a détruit tout mon rêve. Si j’avais su, j’aurais pris que les sources et aurais manger autre part. Passez votre chemin pour le restaurant.
« Pensez à prendre votre serviette afin d’éviter d’en payer une en plus ! »
Les oiseaux chantent, le petit déjeuner est un havre de paix et de biodiversité ! J’ai eu du mal à le terminer tellement je me levais pour aller voir tous les oiseaux et autres animaux qu’on ycroisent. Ils mangent des fruits à côtés de vous (pas plus loin de 2 m) et un raton laveur nous a fait l’humble surprise de venir voler quelques restes. Les écureuils aux aguets, les colibris bourdonnent, les faisans se baladent le long de l’allée… un ballet de faune déjà bien réveillé. Un moment magique, en famille avec des enfants, entre amis ou en couple, vous en ressortirez apaisé pour bien commencer la journée !
LA CASCADE DANS LA VALLÉE
Perdue au milieu d’une jungle profonde, la cascade de la Fortuna pointe le bout de son nez. Un prix exagéré qui ne nous empêche pas d’y aller… descendez dans la vallée et accrochez vous car il faudra remonter. Tombant de plus de 75m, l’écume mousse dans le petit bassin d’eau. Une vrai beauté. Le maillot est à glisser dans le sac avant de descendre, car le petit plus c’est qu’il est possible de se baigner en aval. Le coin est à voir, mais la journée les gens s’y massent par centaines. Heureusement que ce lever tôt fait parti de notre quotidien de voyage ! (Même si avec les petits animaux du matin, il était difficile de décoller du logement..).
Fortuna Waterfall : 15$/pers.
LE PARADIS DES PONTS SUSPENDUS
Le Mystico Bridges ou encore appelé « Hangings Bridges Park » ouvre ses portes sur de grandes pelouses vertes agrémentées d’arbres fruitiers dévorés par des Couatis ! Attention à la tête, j’imagine que se prendre une goyave en plein crâne ne doit pas être très agréable, voir supportable, et ses petits monstres ne vous prête pas une once d’attention… Un parc dénué d’intérêt si on lui enlève ses ponts. Quoi que prendre un guide ne doit pas être si inintéressant car en marchant, nous avons pu apercevoir des chauves souris dans le plis d’un arbres à l’ombre de la lumière et des prédateurs. Sans le guide qui les montrer a un couple, nous les aurions loupées, car j’ai vraiment mis un moment à les voir. Mais j’étais tellement contente… passionnant. Le parc est très bien entretenu, les ponts suspendus sont très beaux et nombreux. Il y a une cascade à la fin, petite mais singulière.
Ps : Le restaurant sur place à une vue panoramique sur le volcan !
UNE FAMILLE ET UN LODGE
Bijagua se trouve au Nord-Ouest du pays sur la cordillère de Guanacaste. C’est un joli coin de verdure et de montagne. La route longeant le lac du Volcan Arenal est absolument parfaite avec de super point de vue. Le Lodge est tenu par une famille avec 2 enfants. Un Trail est a faire et part directement de l’hébergement. Tout est fait maison du petit déjeuner au repas, les cabanes en bois sont magnifiques et très propres. S’il avait fait beau nous l’aurions compté dans notre top 3 !
C’est le bruit des grosses gouttes d’eau contre le bois de la cabane qui nous réveille. Une sensation maintenant familière… Le petit déjeuner nous attends avec des fruits frais, des oeufs brouillés, un thé ou un café et un bon jus de fruit maison qui me semblerai se rapprocher du litchi.
LE PARC NATIONAL TENORIO ET SON RIO CELESTE
Quelques minutes suffisent pour atteindre l’entrée du parc. Il pleut des cordes et l’ouverture est retardée. À 9h au lieu de 8h. Nous attendons donc avec un gigantesque groupe d’asiatique, venu en bus pour une excursion organisée. Ils parlent fort pour ne pas dire qu’ils crient, rigolent bruyamment et c’est dès l’ouverture que nous prenons les tickets pour semer ce groupe qui va terrasser les animaux. Un tiers du parc est ouvert à cause de l’état des sentiers (impraticable au vu de la pluie. On nous annonce que le Rio est marron et non bleu turquoise. Et pour la dernière mauvaise nouvelle, aucune réduction pour toutes ses péripéties. Bref, nous prenons 2 tickets quand même, nous ne sommes pas venus pour rien ! Premier dans le parc, nous marchons à travers une végétation assez spéciale. Assez éloignée de ce que l’on a pu voir jusqu’à maintenant. Des herbes basses et des arbres fins dépourvus de matières (feuilles et branches). Prendre son temps c’est une chose, seulement le groupe se fait entendre et notre espoir de croiser des animaux tombe en ruine. Nous accélérons le pas, et la jungle se fait enfin ressentir. La cascade s’entend de loin. Selon la légende la couleur turquoise des eaux du parc National Tenorio serait un phénomène divin. Jour de grosse pluie pour nous, notre Rio n’était malheureusement pas de ce bleu divin mais d’une couleur marron moins exquise. Mais il n’en reste pas moins la beauté de cette chute qui reste malgré tout puissante et saisissante ! Sur le chemin du retour nous croisons grenouilles, serpent, singes et oiseaux. Comptez 3h si le parc est entièrement ouvert. Sinon 1h30 est amplement suffisant pour ce qu’on à fait.Cliques sur la photo pour voir mon Instagram !
« Quand Dieu termina de peindre le ciel, il rinça ses pinceaux dans le Rio Celeste. » 🖌
Nous voila repartis pour deux heures de routes en direction de Monteverde. La montagne, dans toute sa splendeur ! Pas le même style de montagne qu’en France. Ici c’est un décor vert de pâturages, de plantation de cacao et de café. Beaucoup d’humidité proche des 100%. Parfois, de loin, les collines ressemblent à des rizières, mais non, juste la nature qui dessine des choses. La route est une des plus belle que l’on ait emprunté mais l’état de la chaussée est probablement la pire !! Arrêtez-vous boire un vrai café, au bord de la route, une petite maison avec une vue a couper le souffle. La famille à une plantation de café qu’elle transmet de génération en génération. Je n’ai plus le nom en tête mais vous ne pourrez pas la louper c’est le seul café en bord de cette route si escarpée.
« Vue panoramique sur la vallée »
UN RESTAURANT DANS LES ARBRES A MONTEVERDE
INÉVITABLE ! Faisant parti du top 10 des restaurants les plus bizarre du monde, on y mange bien, le choix est présent et le service est irréprochable. L’ambiance tamisée avec toutes ses guirlandes lumineuses et cette vue sur le petit village de Santa Elena est un vrai régal, je recommande !
« Alors ça vous tente de manger dans un arbre ? »
Restaurant : Tree House💰35$/2p
CURI CANCHA, UNE EXPÉRIENCE SAISISSANTE DE NUIT
Ce soir là, à 17h30 pétante, nous attendait une fabuleuse expérience… un Tour de nuit de 2h avec un guide extraordinaire David (ou Dave) qui nous montre toutes sortes d’animaux, mais surtout des amphibiens (grenouilles…) et des reptiles (serpents). Voir un scorpion phosphorescent est aussi une sacré expérience ! A la fin, Dave vous réserve une petite surprise des plus déroutante. Gros avantage : endroit superbe mais peu fréquenté. Ou de jour pour avoir la chance d’apercevoir le Quetzal visible presque toute l’année ! J’ai oublié mon appareil photo, alors on se contentera de celles de l’Iphone !
La Réserve Curi-Cancha à Monteverde : 20$/pers de nuit (la carte TCR ne fonctionne pas pour les tours de nuit mais ne vous arrêtez pas à ça, c’est à faire, vraiment !!).
NUIT INSOLITE PARMIS LES ARBRES
Perdus dans une forêt dense des cabanes sont agrippées dans les arbres. Quoi de plus typique que vivre comme un paresseux ? J’ai toujours rêver de dormir dans une cabane dans les arbres, être dans un arbre me procure une sensation indescriptible, alors je ne pouvais tout simplement pas louper ce logement insolite. Un accueil des plus chaleureux, des petits sentiers dans les bois afin de rejoindre notre cabane (mémorisez bien le chemin, sinon vous allez le chercher pendant un petit moment pour en sortir !), et un petit déjeuner comme il faut. De quoi être plongé dans un décor de nature brute.
Hôtel Claro de Luna : 40€ la nuit avec petit déjeuner compris, une bonne alternative à Santa Elena proche de Monteverde et de la fameuse forêt des nuages. Cette belle maison atypique donne un charme et se fond complètement dans le paysage et la nature environnante.
JOUR 7 | 126km | 2h30
LA MYSTIQUE FORÊT DE NUAGE
La Réserve Biologique de Monteverde communément appelée « Forêt des nuages » (Cloud Forest) abrite 2,5% de la biodiversité mondiale et 10% de sa flore est endémique. Uneforêt qui reste mystique et fait planer d’étranges sensations. La brume recouvre tout, avec un aspect de jungle tropicale humide profonde. On se sent comme engloutis entres sesarbres et son ambiance. Des animaux nous en avons vu que très peu. Des Couatis, Ratons Laveur, oiseaux, singes et c’est à peu près tout. Mais le mauvais temps jouait surementen notre défaveur. Elle reste tout de même à voir et à faire. Après 3 bonnes heures de découverte nous rentrons au véhicule pour entamer nos 2h30 de voiture jusqu’au Pacifique…
La plupart du temps nous évitons les resorts ou grands hôtels, car c’est pas trop notre truc. Maisaprès 7 bon jours à vadrouiller 12h par jour, il était temps de nous poser un peu. Rien que se dire, que nous allions poser les sacs pendant 3 jours au même endroit retentissait comme un luxe ! Que dire… A peine arrivé nos yeux se sont remplis d’étoiles. La piscine, des petites huttes avec le toit en paille mais nous n’avions d’yeux que pour l’océan que l’on entendait et apercevait de l’entrée. Après un rapide tour du propriétaire, une chambre et une salle de bain sublimes qui rendraient jalouses toute nuit de noce, nous courrons sur la plage. Un croissant de plage à perte de vue ouvert sur une baie et des vagues parfaites… S’installer sur un transat baldaquin de l’hôtel est une première pour nous mais seulement pour les affaires car nous sommes direct allés rejoindre l’Ocean, notre élément. Une grosse session de Body Surf (2-3h) plus tard, le ciel se teinte de milliers de couleurs rose, violet et orange, nous donnant le plus beau coucher de soleil du séjour. Dans l’eau, avoisinant les 30 degrés, il est plus qu’appréciable de profiter d’un tel spectacle… Nous mangions au restaurant de l’hotel, les pieds dans le sable, les yeux dans l’ocean, la tête dans les palmiers, midi et soir pendant les 3 jours de notre séjour à Samara.
Un peu moins cher mais tôt aussi beau : Bahia Beach Front Hôtel, un hébergement les pieds dans le sable. Une sensation de bout du monde, étant un peu à l’écart de la ville. Location de surf et bodyboard sur place mais aussi massages. Petit déjeuner non inclus à 7€. Et un prix très raisonnable de 38,5€ la nuit.
JOUR 8
Un réveil aux aurores, encore une fois, mais mon idée de voir le lever de soleil seule sur la plage me trotte dans la tête depuis la veille. Alors notre transat baldaquin n’attends que nous dans les premières lueurs du jour. Tellement agréable… le bruit du vent et des vagues, un mélange parfait. Et ce qui nous attends quelques heures plus tard me mets des papillons dans le ventre !
Le petit déjeuner est savoureux et copieux. Servis sur une des belles tables en bois abritée de petit parasol en paille pour une ambiance bord de mer, nous sommes au paradis… Mais il est temps de se préparer et de partir pour notre activité de rêve !
LA PÉNINSULE DE NICOYA VUE DU CIEL
Une des plus belles expérience après les tortues à Tortuguero (que nous plaçons en premier sur la liste). La route vers le petit aérodrome ne laisse rien présager à William, qui ne se doute pas de l’activité qui l’attends. C’est une surprise. Elle se retrouve en 3ème position sur la liste des meilleures activités du séjour. Mais quelle est la seconde ? L’arrivée sur les lieux dévoilent se qui nous attends à William et moi : de l’ULM ! Une activité que je n’avais jamais pensé à faire, mais dont je me souviendrais toute ma vie… En admiration devant les côtes de la péninsule de Nicoya, survolant Océan Pacifique, jungle, végétation luxuriante, plages, faunes (crocodiles, tortues, Dauphins et baleines), flores et monts rocheux, l’expérience est saisissante et hors du commun. Une trentaine de minute au septième ciel…
Prix pour 30 min : 127,5$/pers (avec la carte premium ToutCostaRica -15% est appliquée toute l’année). Le lien sur Samara n’est plus valide pour le moment car l’hôtel a été racheté à Jörg Müller (Propriétaire de l’ULM). Contacter le par mail pour la réservation, il répond rapidement et est vraiment adorable ! Contact Jörg Müller : muybiencr@gmail.com
Vous avez d’autres prix au niveau des « Activités insolites sur la Péninsule de Nicoya» en bas de la page de l’article « AVANT DE PARTIR | COSTA RICA » !
SURFER SUR LA CÔTE PACIFIQUE
Après cette activité nous n’avions qu’une envie, fermer les yeux et revivre ces moments incroyables… Mais l’appel de l’océan fut trop fort. Alors une planche de surf en main, nous passons l’après midi dans les vagues à savourer chaque instant jusqu’à ce que le soleil ce couche enfin. Une journée éprouvante, autant physiquement que mentalement, et le lendemain nous réserve de nouvelles grandes surprises…
Debout de bonne heure, pour ne pas changer les vieilles habitudes. Direction la plage et notre fameux transat. Personne une fois de plus sur la plage… le soleil pointe le bout de son nez derrière les montagnes et réchauffe notre peau endormie. Le petit déjeuner engloutis nous montons à l’arrière d’un camion avec des banquettes, pour rejoindre une plage un peu plus éloignée.
LES MERVEILLES D’UN OCEAN SEAFARI
Un bateau nous attends au bord de la plage. Nous ne sommes que 8, une aubaine ! Pour cette sortie en mer, nous partons à la recherche d’animaux majestueux : tortues, dauphins tachetés, dauphins d’Amérique centrale, grands dauphins et rorquals à bosse (baleines) ! Ils ne se font pas prier, après quelques minutes seulement, des tortues, puis un banc de plus de 400 dauphins s’envolent à côté du bateau. Émerveillés, les larmes aux yeux, oui car c’était beaucoup d’émotions de les voir si près, sous mes pieds qui trainaient dans l’eau… Je n’ai pas de mot. Puis vient le tour des baleines… Oh la la !Merci Alex (notre guide) et Georges notre fameux capitaine en or qui a mis du Bob Marley à bord du bateau durant toute l’expédition. Il disait que les dauphins et les baleines aiment Bob Marley… Il faut croire, car l’énorme baleine et le petit baleineau sont apparues vraiment rapidement. Pour notre plus grand plaisir ! Et pour finir en beauté, un petit snorkeling sur les rives immaculées de l’Isla Chora. Cette activité est numéro 2 sur notre liste (voire 1ère pour moi…).
« D’autres activités sont possibles avec cet organisme, plein d’autres a vrai dire ! »
De retour a l’hôtel, le sentiment était quasiment le même que la veille… Je ferme les yeux et je vois dauphins sur dauphins sauter devant mes yeux. Puis les baleines au ralentis balancer leur queue en l’air. Une après midi de surf nous attends jusqu’au magnifique coucher de soleil…
Il est tant de quitter se petit paradis, pour en découvrir un autre ! Nous partons tôt, direction Montezuma mais cette aventure prends une tournure un peu différente de ce qu’on avait prévu… l’inconnu ! Un Safari des plages, où nous allons à la rencontre des « Plages idylliques de la Péninsule de Nicoya». Je vous laisse aller jeter un oeil à l’article, à ne pas louper ! Je vous aurais prévenu.
L’ATYPIQUE VILLA DOMINANT LA BAIE
Le soir, l’arrivée à notre logement est une claque de plus… de l’atypique à l’état pur, une villa agrippée à une falaise, dominant l’océan Pacifique. Une piscine creusée, à débordement prend possession des lieux comme si c’était une évidence et le coucher de soleil nous accueille chaleureusement pour notre plus grand bonheur. Il va de soit que l’on reste sur la terrasse jusqu’à ce qu’il fasse nuit totale.
Restaurant : Las Palmeras 💰20$/2p 🌟🌟🌟 Ce petit restaurant est inévitable ! Tenu par une locale chaleureuse, c’est le meilleur Casado du Costa Rica que vous dégusterez avec en prime le bruit des vagues. Meilleur Rapport Qualité/Prix, on ne s’est pas fait prier pour y revenir.
JOUR 11
Il est temps d’aller voir le soleil se lever dans notre villa de rêve. Je saute du lit, comme si j’étais montée sur des ressorts ! Je sais pas vous, mais le matin en voyage, c’est ce que je préfère.
Restaurant : Amor del Mar (petit dej) 💰24$/2p Tester ce petit déjeuner typique dans une belle demeure au style costaricien. La propriétaire est un beau personnage, d’origine anglaise elle ponctue ses menus et ses thés de sa touche British. Les crêpes sont une tuerie avec un vrai chocolat chaud, on a adoré. Sauf le prix un peu trop cher…
LA RESERVE NATURELLE CABO BLANCO
Puis vient une vingtaine de minutes de route pour atteindre La Réserve de Cabo Blanco. Excentrée de tous, tout au bout de la péninsule de Nicoya, un lieu protégé. Une nature verdoyante, grouillant d’animaux et de plantes tropicales. D’’après les guides et avis des voyageurs, à 4h de marche aller retour, il existe une plage isolée et sauvage de toute beauté. Mirage ou pas, on se devait d’aller voir. Il pleut des cordes, comme peut de fois en France. Pas les meilleures conditions pour attaquer une bonne grosse randonnée. Sous nos K-way, on réfléchit, longuement à emprunter le plus long sentier qui mène jusqu’à cette fameuse plage. Dix kilomètres sous la pluie, ça donne matière à réflexion… Mais nous voila partis. Pas de regrets, au pas de course, en mode trail, nous traversons la jungle. Les animaux se sont cachés, il pleut beaucoup trop… Alors nous poursuivons un chemin parfois impraticable, dont on ne voit jamais le bout. Le bruit des vagues titillant nos oreilles depuis plusieurs dizaines de minutes. Puis la plage se dérobe devant nous. Pas si sauvage, des tables en bois ont été montées et bordent la plage, comme sur les aires d’autoroutes… Bref, le sable et les galets blanc sont bien là. Les Cormorans et les singes aussi, l’eau turquoise se joue de nous et surtout de l’orage qui tend à se frayer sa place dans se paysage divin. Encaissée dans une jolie baie, la jungle jonche la plage. Je ne dis pas qu’elle n’a aucun charme, mais je me demande si l’effort en vaut la chandelle. Le long de notre route sur cette péninsule, nous avons vu des plages qui m’ont dix fois plus marqué, et dont je me souviendrais longtemps. Alors à vous de voir… Peut-être par beau temps et en y restant la journée pour bien en profiter et ne pas faire toutes ses heures pour un simple aller-retour.
Nous prenons le temps de s’arrêter à Montezuma pour visiter le petit village, faire quelques magasins, deux, trois courses pour le petit-déjeuner mais surtout manger. Petit conseil : éviter le Bar Restaurant Montezuma car c’est vraiment pas terrible. Mais le soir le petit Puggo’s Chef restaurant à remonté le niveau. Bonne ambiance et ticos. Compter 💰22$/2p
On s’est à nouveau levé tôt vers 6h… Mais ça valait le coût !
Départ 7h15 du logement, une quarantaine de minute pour rejoindre le « Refugio Nacional de vida Silvestre Cúru » non loin de Paquera, le port d’où l’on prendra le ferry le lendemain. L’entrée du parc est payante (24$/2p). Puis on sillonne le refuge en voiture jusqu’au parking. Roulez doucement, il y a des animaux partout ! C’est un truc de dingue, on se croirait presque au zoo sauf qu’ils sont en liberté totale… Des chevreuils comme vous n’en avait jamais vu, de tous les cotés à seulement dix mètres de vous, des crocodiles (que l’on souhaite croiser mais plus loin cette fois, soyez prudent!), des toucans, des oiseaux de toutes espèces, des singes dont les cris percent le silence de la forêt. Puis des petits crabes courent à toute vitesse sur le bord de la route. C’est assez exceptionnel. Un refuge stupéfiant…
EN IMMERSION DANS LE PACIFIQUE
Après s’être garer, payer l’excursion sous une cahute quasiment sur la plage. La plage on en parle ? Un croissant parfait, entouré d’une végétation luxuriante. L’eau translucide s’étends sur le sable marron foncé. Un contraste saisissant. Quand vient l’heure de partir pour l’Isla Tortuga, 2 bateaux partent à des endroits différents. Ne pas s’attendre à un bateau de luxe ! C’est une sorte de barque à l’ancienne, le moteur est gros, il y a des gilets pour tout le monde, mais ce petit bateau local n’enflamme personne… Puis vient l’heure de la panne. Je préfère ne rien cacher ! On en rigole maintenant mais en plein pacifique à 10000 de la côte on rigole un peu moins. Mais nos guides transmettent vite le problème avec leur talkie Walkie au refuge de Curu. Quelque minutes après on passe sur un autre bateau et l’histoire est réglée ! Vite fait, bien fait. Ça peut arriver à tout le monde une panne. Et au vu des excellents commentaires de leurs excursions etc il n’y a pas de quoi avoir peur, ils sont quand même top et ça faut le reconnaitre. On laisse ceux qui le souhaite sur la plage et on embarque à bord d’un autre bateau qui nous amène pas loin d’un gros roc en pleine mer, pour du snorkeling. Notre activité favorite en voyage. Alors il y a beaucoup de poisson tropicaux, mais le corail est inexistant… Après l’Indonésie il est difficile de trouver mieux pour l’instant. Probablement quand se sera la Nouvelle Calédonie ou Tahiti. (Oui je rêve un peu…)
LES SURPRISES DE L’ISLA TORTUGA
Après quelques heures à barboter autour des poissons, nous passons le reste de la matinée sur la plage privée de l’Isla Tortuga. Pas la plage centrale mais une autre moins touristique (voila le raison pour laquelle nous voulions faire l’excursion avec eux !). Pastèques, coco, mangues, boissons, tout est réunis pour que l’on passe un excellent moment, merci à nos super guides. Mais en plus de la beauté sauvage de la plage, des pécheurs que l’on a vu pécher quelques minutes plutôt remontent sur la plage avec des huitres et des coquilles St Jacques toutes fraiches ! Ils en préparent si l’on en veut pour quelques colons. William ne se gênent pas. Un mix des deux, un peu d’oignon, de citron et le tour est joué. Il se régale. Et non, moi je n’en prendspas, je suis végétarienne..
Il est temps pour moi d’explorer les lieux (mon moment préféré). On se croirait sur une île déserte, Robinson Crusoe. Personne y vit. La flore riche, se penche sur la plage. Des branches énorme de bois flotté gisent sur la plage et là… tout à coup… une surprise, ma grosse surprise de la journée, qui à captée mon attention tout le reste de la matinée : des Iguanes ! Gros, tellement gros ! Ils lézardent tranquillement au soleil. Qu’est-ce qu’ils sont beaux… J’en ai des fourmis partout tellement je suis heureuse. Et non ce n’est pas dangereux !
🌴 Isla Tortuga (9h a 16h) 💰50$/2p (-15% sinon 115$/2p) 9h de Curu Beach
Quand nous retournons au refuge, nous prenons l’après-midi pour visiter le parc. Il y a des petits circuits, plus ou moins long. Nous dirigeons sans hésiter vers celui pour voir les singes, et c’est la plus belle randonnée du séjour ! Les arbres noués sont majestueux et les singes sautent de branches en branches curieux ou suspicieux de nous voir ici.
Le retour nous perds dans nos pensées, trop d’informations pour la journée… et puis tous ces animaux, c’est un rêve. Une ribambelles de plages nous attendent tout aussi belles les unes que les autres. Et on décide de se poser, de casser des noix de cocos pour Wiwi et d’écrire pour ma part.
Au logement, William coupe une noix de coco à la main et en morceau avec un mini couteau decuisine… j’explique pas le carnage ! Mais il a réussi et c’était très bon. Un couple d’Allemands se présentent à la piscine et on commence à discuter. Ils parlent un peu français puis sinon l’anglais vient à notre secours. De fil en aiguille, on partage un très beau moment au coucher de soleil les pieds dans la piscine, dominant la mer, de la noix de coco et du bon vin, quoi de mieux ?Nous profitons de la villa, de la piscine et du couché du soleil pour la dernière nuit au pacifique. Lorsque la nuit tombe, nous mangeons à « Las Palmeras » encore une fois afin de profiter du meilleur Casado du pays avant de rentrer en France.
C’est le grand jour, la fin. Nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse, les yeux sur l’océan, la tête dans les nuages. Nous préparons nos affaires, mais on a le temps car nous avons décider de prendre le bateau de 14h. Pour profiter au maximum.
Quand vient l’heure de bouger, nous sommes triste de quitter ce lieu à part. Une quarantaine de minute plus tard, la queue pour le ferry se dessine déjà. On s’arrête en plein milieu de la route derrière la file, on coupe le contact et on attends de pouvoir rentrer dans le ferry. Il faut sortir à pieds de la voiture quand le micro appellent les voyageurs pour aller payer. Ecoutez bien ! Le bouchon est gigantesque, on imagine pas comme ça. Les piétons (copilote) à pieds et le conducteur seul, gare la voiture dans le bateau. On se retrouve et on regarde s’éloigner la péninsule à une allure qui frôle les 5km/h… On comprends pourquoi on met 2h pour faire 10km. Good bye Nicoya ! L’ambiance sur le bateau est à son comble, musique des iles à fond, tout le monde danse, les locaux boivent de la bière et les voyageurs partagent leurs souvenirs. Tout le monde débarque et il nous reste 1h45 pour rejoindre notre « Chez Pierre ».
Margarita nous accueille chaleureusement et on discute un moment avec elle. Nous apercevons le Volcan Poas qui à réouvert il y a seulement quelques jours. Nous sommes un peu triste de ne pas l’avoir vu de près ainsi que son cratère. Margarita nous montre la chambre et nous offre un petit thé ou café pour nous réchauffer. Elle nous pose des questions sur notre itinéraire et nous explique qu’il y a seulement 40min de route pour atteindre le volcan. Et que si l’envie nous dis le lendemain matin, si le temps le permet elle nous dirait si ça vaut le cout d’y aller. On l’a remercie. Elle est vraiment adorable. (Mais avec le vol pour rentrer en France on ne prends pas de risque, on rends la voiture le lendemain et on repart en France.) Sylvain un membre de l’équipe tout Costa Rica arrive pour un petit « retour d’expérience ». C’est une si bonne idée… Ils veulent connaitrent les points négatifs et ceux positifs pour s’améliorer en permanence. Mais nous notre seul point négatif s’est qu’il à plus un peu tous les jours, mais sinon tout était absolument parfait, et c’est aussi grâce à ToutCostaRica. Alors on ne se prive pas de le lui dire et de les remercier pour tout, tous autant qu’ils sont pour le boulot qu’ils fournissent pour que l’on passe les meilleures vacances possibles !
J’espère que cet article va vous aider et vous donner l’envie de parcourir se beau pays en long en large et en travers ! N’hésitez pas à me mentionner sur vos photos Instagram ou laisser votre compte en commentaire, que j’y jette un œil ! Si l’itinéraire vous à plus, je l’ai détaillé au jour le jour, tout y est sans rien cacher. Alors cliquer ici.
L’Islande faisait partie de mes rêves les plus fous… Et je l’ai enfin réalisé. On s’en ait pris plein les yeux jusqu’à la fin, pas une heure sans qu’on s’émerveille de quelque chose. Là-bas, c’est tellement différent de chez nous, parfois je me dis que j’étais une autre planète.
Mais avant la lecture, la vidéo de mon Road Trip en Islande, en 4min :
ARRIVÉE À REYKJAVIK | LA CAPITALE
Oh Islande !
Une île aussi magnifique que la tienne
devrait rester cachée de tous.
Ton désert immaculé est la proie de
sauvages guerriers ;
Garde ta naïveté, ton insouciance et ton
caractère capricieux, cela fait de toi ta
beauté…
L’aventure démarre fort, à peine arrivés 14h, nous prenons un bus gratuit qui nous amène à notre agence de location, Geysir Car Rental, pour récupérer notre voiture. Petit SUV Fiat Cross. Impeccable pour 2 personnes, trop petit pour plus, à moins de se serrer vraiment, surtout au niveau des bagages. Vous pouvez aller sur le comparateur Skyscanner pour plus de prix et filtrer vos besoins. J’y suis passée pour réserver notre SUV. Bon d’accord notre mini Suv… Mais on l’aime trop avec ses sièges chauffant et tous ses gadgets I-tech !
(Pour plus de site de location de voiture, Skyscanner fait bien le tris et sinon à voir dans mon prochain article AVANT DE PARTIR | ISLANDE)
> TROUVER UN VOL AVEC LE COMPARATEUR SKYCANNER: 110€/pers
(Evidemment les périodes à ce prix-là ne correspondent pas toujours à nos vacances, mais nous avons payé le vol 190€/pers, en mars 2018)
« Une échappée dans les airs avec Easy Jet et Wow Air »
LES MERVEILLES DU CERCLE D’OR
Jour 1 | LE SUD OUEST & LE GOLDEN CIRCLE | 3h50 (239km)
Nous prenons la route en direction du Parc National de Pingvellir. Une heure et vingt minutes de l’aéroport. Nous le traversons et les paysages sont déjà incroyables ! Toute cette roche volcanique… un véritable désert.
A une heure de route de Pingvellir, le Cercle d’Or nous attends déjà, avec Strokkur, son Geyser qui jaillit de 25 à 30 mètres toutes les 5min avec une régularité exemplaire ! Son nom signifie « la baratte » (récipient dans lequel on bat du beurre) … Ah bon ? c’est impressionnant, cette sensation de puissance souffle tout sur son passage ! Ce phénomène géothermique, expliqué par une sorte de soupape d’une cavité d’eau en ébullition chauffée par l’activité volcanique du site, à une profondeur de 20m, épate et il n’en manque pas sur le site. Il existe Geysir, « le déclamateur, plus haut geyser en activité, il a donné son nom au site et au phénomène des geysers en général. Il est aujourd’hui inactif, bien que lors de tremblement de terre importants il entre exceptionnellement en activité, et se projette à 122m dans le ciel, comme en juin 2000.
Le froid nous saisit et l’on se demande déjà comment nous allons tenir la semaine…
« Stokkur, le Geyser le plus vieux du monde »
LA CHUTES D’OR ou CHUTE DE GULLFOSS
Le soleil est en train de se coucher, il n’est pas loin de 19h, le ciel se teinte de rose et violet. Après 8min de route nous arrivons à la plus célèbre chute d’eau d’Islande, massive, elle tombe de 32 mètres de hauteur et déverse des centaines de tonnes d’eau dans la rivière Hvítá. Elle porte magnifiquement bien son nom de par ses couleurs or avec les rayons du soleil.
Pour la petite histoire, il y a une stèle commémorative en l’honneur de Sigridur Tomasdotti, qui raconte qu’au début du siècle, cette jeune fille, du propriétaire, a menacé de se jeter dans la chute si le projet de centrale hydroélectrique n’était pas abandonné. Elle obtient gain de cause et le site est aujourd’hui toujours préservé !
LES BAINS CHAUDS, LES PLUS VIEUX D’ISLANDE
Gelés jusqu’aux os, je décide de prendre un petit bain au « Secret Lagon ». C’est sans compter sur un William (mon copain) pas très chaud… (en même temps à -15 je le comprends légèrement). Une trentaine de minutes après nous atteignons le lieu peu éclairé, mais la vapeur chaude nous indique que nous sommes au bon endroit. Il nous reste une heure avant la fermeture, nous nous jetons dans les vestiaires, mais le plus compliqué est de passer de l’intérieur jusqu’au bassin. Ce froid de Canard !! Mais après, l’expérience est juste extra… cette chaleur alors qu’il fait un froid polaire dehors, rrrhaa que c’est bon !
A 21h nous rejoignons à présent notre logement, il était quand même temps. Une petite cabane-en-bois en face d’une rivière. Vraiment trop mignonne, équipée et chauffée comme il le faut, sauf peut-être la salle de bain qui laisse à désirer, mais honnêtement c’est le cadet de nos soucis et d’ailleurs on n’en a pas ! La vue le matin vaut le coût et pour le prix c’est tout bénef. Il y a un café restaurant sur place, si vous désirez manger un bout avant de reprendre la route.
Prix de la nuit : 32,5€/pers (du jamais vu sur cette île si chère !)
Jour 2 | LE SUD | 2h40 (174km)
Debout 8h, petit déjeuner fait par nos soins et l’aventure continue. (Pas le temps de faire dans le Gastro !)
LES CHUTES DE SELJALANDSFOSS
A travers le désert de roche volcanique et de neige légère, vous apercevrez tout à coup une cascade tombant de très haut. Seljalandsfoss dans toute sa splendeur ! Une ribambelle de petites cascades se succèdent, 4 pour être exact. Aussi jolies les unes que les autres, vous êtes servi pour les photos… et vous y passerez probablement plus d’une heure tellement le lieu est attractif. Le plus dans la première c’est que l’on peut passer derrière et en faire le tour ! Ça doit rendre le lieux encore plus original.. Et oui, parce qu’en hiver, le chemin qui passe derrière la cascade est fermé. Trop de glace, trop de risque !
DES SOURCES CHAUDES EN PLEINE MONTAGNE | SELJAVALLALAUG
Depuis que je rêve d’aller en Islande, cette source-là était une de mes priorités ! Et me voilà en marche pour 20min, pas de sentier, une cascade à traverser mais ça se fait… EASYYY ! Ou pas. Dans le plis d’une montagne rousse, semi-enneigée nous attend un petit bassin avec une cahute abîmée par le temps. Vestiaires rudimentaires, température de l’eau limite limite (environ 24 degrés), mais qu’est-ce que c’est bon lorsque tu te colles là où l’eau sort… appuyé contre le bord, la vue plongeant sur la rivière gelée et la montagne enneigée, c’est ressourçant et revigorant !
UNE DES PLUS CÉLÈBRES CHUTE D’EAU D’ISLANDE
« On raconte que derrière la cascade se trouverait un coffre, déposé par le Viking Þrasi Þórólfsson. Et un beau jour, quelques années plus tard, un enfant le trouva ! Mais il ne put en prendre qu’une petite poignée, laquelle est dès aujourd’hui entreposée au musée de Skogár… »
La chute de Skogafoss est forcément très touristique comme beaucoup de lieux en Islande, vous ne serez encore une fois pas tout seul, à moins d’y aller pour le lever du soleil. Le terme « Skógá » signifie « Forêt » et « Foss » : « chute d’eau ». Cette cascade tombe de 62 mètre de hauteur et est large de 25 mètre. Un arc-en-ciel se dessine quasiment tous les jours dans ce lieu incroyable…
Et le petit plus, vous pouvez la voir de ses pieds ou d’en haut, mais il vous faudra un peu de courage pour gravir les je ne sais combien de marche pour atteindre le sommet, parce que l’on ne dirait pas comme ça, mais c’est long !
LA CARCASSE DE L’OISEAU DE FER GÉANT
« L’accident du Douglas DC-3 (un avion) au Sólheimasandur, en Islande, le 21 novembre 1973. L’appareil de l’United States Navy venait d’acheminer du matériel militaire à l’aéroport de Hornafjördur, en pleine guerre froide. Au retour, il est confronté à un important dépôt de glace sur la carlingue qui alourdit l’appareil et le force à atterrir d’urgence, sur une rivière gelée dans une grande plaine côtière du Sud du pays. Les 7 passagers, vivants, récupèrent le matériel encore utile et l’avion est abandonnée. Depuis, c’est un site touristique très apprécié. »
Oh cet avion ! Alors je n’avais qu’une hâte, c’était de le voir en vrai et de le prendre en photo… 4km de marche interminable, oui vous avez l’impression d’être sur un tapis roulant, le paysage aussi magnifique qu’il soit, ne bouge pas d’un iota et l’objet de tous mes caprices non plus ! Mais quand vous l’apercevez c’est juste extra. Un grand bonheur s’empare de moi et j’en fais le tour 10 fois, le regardant sous toutes ses formes, mémorisant tous les détails. Je ne peux m’empêcher de monter dessus… bien ou pas, j’en crevais d’envie ! Et cela aurait été s’en compter sur cette magnifique photo… alors t’en mieux. N’oubliez pas le retour de 4km qui équivaut à une quarantaine de minutes ! Huuum… Enfin si oubliez-le car le prix en vaut la chandelle.
LES FALAISES DE DYRHÓLAEY
Le lieu est juste incroyable et la première chose qui attire votre œil sont les Falaises de Dyrhólaey, impressionnant… ce cap, qui se situe à la pointe Sud de l’Islande était en réalité une ancienne île volcanique qui s’est rattachée au continent au fil du temps. Ce petit îlot relié par la terre domine l’océan de ces 120m de hauteur et sa double arche basaltique, qui fait que le l’endroit est si connu. Mais le meilleur dans l’histoire, c’est que ce petit îlot est une véritable réserve naturelle pour les oiseaux surtout les fameux macareux, ou encore les fulmars, les sternes ou les mouettes !! Le site est protégé et fermé de mai à juin, pendant la période de nidification. Mais en juillet août, ne manquez surtout pas d’y aller, et n’oubliez pas le téléobjectif pour des clichés d’exceptions…
« Pensez à moi et envoyez-moi quelques photos, la période à laquelle j’y suis allée ne m’a forcément pas donné l’occasion d’en apercevoir, mais j’en rêve ! »
« Vue de la plage de Reynisfjara »
LA PLAGE D’UNE AUTRE PLANÈTE
« Les trolls se transforment en pierres lorsqu’ils sont frappés par la lumière du soleil… »
En arrivant sur le parking de la plage de Reynisfjara, le sable noir viendra déjà vous chatouillez les pieds.En fait non, désolée de vous décevoir mais cette plage est faite de petites billes noires, donc pas de sable. Mais c’est tout aussi mythique ! Mon attention c’est clairement directement porté sur les orgues basaltiques forgés par Mère Nature. Des colonnes de basalte hexagonales qui forment une gigantesque pyramide rocheuse telle une œuvre d’art sur la montagne Reynisfjall… vous avez envie de grimper jusqu’en haut !
En continuant sur la plage au détour d’un orgue, une grotte creusée par le déchaînement des éléments (vents, mer etc…) tels qu’on les connaît en Islande.
Et une autre caractéristique remarquable de cette plage sont ces rochers gigantesques debout, non loin de la rive, un phénomène naturel incroyable.
« Cependant, friand de mythes et de légendes, les Islandais racontent que les roches massives sont les restent de trolls qui ne parviennent pas à échapper à la lueur du jour… »
« Formations rocheuses Retnisdrangar »
UNE NUIT DÉSERTIQUE DANS UN HÔTEL INCROYABLE
En Islande, il ne faut pas vraiment pas se focaliser sur les prix, sinon ça vous gâche les vacances… un hôtel à ce prix là ? C’est monnaie courante sur cette île. Mais ça fait quand même mal au… porte-monnaie ! Quoi ? Vous vous attendiez à autre chose ?! Non, jamais, je suis trop bien élevée pour les gros-mots… huuum, ou pas ! En tout cas, le soir, l’ambiance est calme et féerique… les étoiles veillent sur nous, les grandes fenêtres et baies vitrées donnent sur une vaste plaine, ainsi que la nuit étoilée. Nous nous endormons épuisés de notre première journée entière. Au petit matin, je me réveille un peu plus tôt, étonnamment (je suis une vraie marmotte et déteste me lever le matin… sauf en voyage !), et quelle surprise je n’ai pas quand je jette un coup d’œil à l’extérieur. J’en suis bouche bée… Wouaaah. Une bouffée de Dopamine monte en moi (l’hormone de la joie), comme seul les instants magiques peuvent me le procurer. Et là, j’ai clairement l’impression de vivre un rêve éveillé. Je réveille doucement mon homme et lui montre la vue. On laisse les rideaux ouvert pour assister du lit au lever du soleil…
Rejoignant le petit déjeuné, nous traversons un salon gigantesque de style moderne et scandinavequi nous laisse pantois. Le piano vue sur l’immensité désertiquenous appelle instantanément. Et c’est comme cela que nous nous sommes mis à jouer un petit morceau chacun. Le déjeuner sous forme de buffetest vraiment bien, malgré l’heure matinale, je ne voulais plus m’arrêter…
« Et le plus de cet hôtel c’est qu’il vous réveille si jamais il y a des aurores boréales !!! Ce n’est pas génial ça ? Pensez à le demander à l’accueil et à vous inscrire sur une liste qu’ils vous présenteront ».
Jour 3 | LE SUD EST | 2h30 (123km)
Le matin, c’est un régal de faire quelques arrêts sur les routes Islandaises. « Seul au monde ».. ça pourrait être le titre d’un film… Ah oui, sauf que s’en est un, mais ce n’est pas le même décors qu’aux Fidji, ni le même climat ! Puis Tom Hanks ne se balade pas torse nue non plus, dans les plaines désertiques d’Islande…
FJADRARGLJUFUR CANYON
Je précise un petit détail, à la base nous devions faire les deux premières cascades et le canyon la veille mais nous avons été pris par le temps et le soir est tombé plus rapidement que prévu. A voir absolument ! Après une petite marche, vous atteindrez un spot magnifique où de l’eau serpente aux pieds de grandes falaises… de belles couleurs au lever du soleil et peu de monde. Ce qui rends le lieu deux fois plus attrayant ! On ne regrette pas d’y être retourner, environ 10min du logement, vraiment parfait c’lui-ci, à part son petit nom imprononcable !
LES CASCADES GELÉES EN HIVER
Assez déçu que les cascades soient gelées mais on ne pouvait pas y faire grand-chose ! Ne vous embêter pas à y aller en période hivernale, mais en été où demi-saison, elles ont vraiment l’air mignonnes comme tout.
Cascade Systrafoss
Cascade Kirkjugolf
UNE RIBAMBELLES DE CASCADES | PARC DE SKAFTAFELL
Un parking, un sentier bien balisé, vous allez me dire, comme tous les sites en Islande ! C’est impressionnant comme ils savent rendre des lieux reculés, si accessibles. Nous avons pris le chemin de gauche. Hundafoss sera votre premier arrêt, avec une petite cascade, rien de bien transcendant mais qui se laisse admirer.
Magnúsarfoss est la seconde, qui nous a quand même charmer de par sa grosse bassine de glace dans laquelle se jette des litres d’eau. Si vous suivez un petit sentier qui descends sur la droite, il vous mènera au pied de celle-ci et ça vaut le coup ! Une petite ruine du nom de « Powerhouse » adorable avec en fond ce jacuzzi d’eau gelée. Possible de la voir d’en haut ou d’en bas !
LA CASCADE NOIRE…
Ne surtout pas s’arrêter en si bon chemin ! La dernière est un chef d’œuvre de la nature… SVARTIFOSS, si connue mais en même temps si sauvage ! Ce n’est ni la plus grande, ni la plus puissante mais ce parc plus touffu que le reste de l’île donne un caractère spécial. La forêt! Et puis, des stalactites se dressent entre les orgues basaltiques pendant que cette majestueuse chute, haute de 12m se jette entre des falaises noires. D’où le nom de cette dernière « Svart = noir ». La randonnée est d’une heure trente aller-retour rien que pour accéder à la chute de Svartifoss. Mais les nombreux petits arrêts pour les photos vont vous prendre bien plus que ça. Compter donc 2 bonnes heures !
L’ENCHANTEMENT DES GLACIERS
Abracadabrant ! Je n’en crois toujours pas mes yeux. En vrai, je n’avais jamais vu de glacier. En photo, dans des documentaires, sur des blogs, de temps en temps. En face de soi, cet immense bloc de glace s’avançant entre des montagnes, remplis de crevasses et de grottes, nous donne une sensation d’être minuscule devant cette grandeur. Pfffiiiouuu… je n’ai pas de mots pour décrire l’émotion ressentie devant mon premier glacier. Mais je peux vous dire une chose, si quelque chose ne s’oublie pas dans une vie, ce doit être cette émotion-là.Comptez 20min de marche interminable avec le vent en poupe qui vous gèle les tripes. Puis un lac gelé et le fameux glacier.
« Skaftafellsjöjull, Glacier »
Pour le second glacier, le parking est à 100m du belvédère, la vue qui découvre cette peinture de rêve, fût un immense coup de cœur… notre plus beau glacier… Si vous ne souhaitez en faire qu’un c’est celui-ci sans hésitation !
« Svinafellsjökull, Glacier | Coup de cœur »
UNE VUE PANORAMIQUE À COUPER LE SOUFFLE | LAC DE JÖKULSARLÓN
Après cette longue journée, il ne nous restait plus grand chose à voir mais c’était peut-être les plus belles choses… comme toujours, le parking se trouve aux abords du lieu. Après s’être équipés vite fait, nous sortons de la voiture. Un froid de Canard ! Non mais c’est possible de se les geler comme ça ? Je ne pensais pas. Juste horrible, presque intenable, mais nous grimpons la petite colline et quel choc visuel (et sensoriel aussi, car si en bas il faisait froid, je ne vous raconte pas en haut ! Pour vous donner une idée, même en se penchant dans le vide, le vent nous tenait…) bref. Une panoramique d’enfer qui nous a tenu en haleine. Tournant sur nous-mêmes, on a le côté désertique derrière nous, vers l’infinie et l’océan ; et de l’autre le lac, les iceberg, les phoques et le glacier en couverture de fond… le coucher de soleil vend du rêve comme du froid.
UNE PLAGE DE DIAMANTS
Avec tous les blogueurs et photographes qui inondaient les réseaux avec leurs photos de plage brillante, je voulais aussi être là spectatrice de ce phénomène incroyable. C’était encore au-dessus de ce que j’avais espéré. Des blocs de glace ou iceberg échoués sur une plage de sable noir. La transparence absolue sur un fond noir, un relief, un rayon de lumière faisant éclater de mille feu une parcelle de diamant… c’est là où je me dis que la nature fait bien les choses.
« Diamond Beach »
NOTRE NUIT DANS UNE GUESTHOUSE
A 10min du lac de Jokulsarlon, nous avions là une petite chambre avec tout ce qu’il faut là où il faut. Le restaurant est un peu à la bonne franquette, mais tout est excellent. Un salon avec des baies vitrées donnent sur l’immensité de l’océan, accompagné d’un canapé et d’un piano. La vue de la chambre est une fois de plus incroyable surtout au réveil… un timelapse parfait !
Petit déjeuner facultatif : 15€/pers (nous avions tout prévu pour nous le préparer nous-mêmes).
Restaurant : 59€/2pers (2 plats uniquement)
Jour 4 | L’EST | 3h30 (185km)
EXPÉDITION GROTTE DE GLACE
On s’est levé plus tôt pour prendre quelque photo de la plage de diamants… faite-le, le lever du soleil sur cette plage est magique.
Puis j’étais tellement excitée à l’idée d’être témoin et d’observer ces grottes naturelles qui me faisait rêver. Point de rendez-vous : Café de Jokulsarlón. Vous pouvez y faire un tour, pour y déjeuner, chercher des magnets, cartes postales ou autres !
Après une bonne quarantaine de minute dans un gros 4X4 de Guide to Iceland, une marche rapide en plein décor d’Interstellar, la petite grotte se dessine hors de la terre. Des couleurs bleues, translucides tapissent les lieux. Beaucoup d’explications, quelques photos et on se dirige vers une autre grotte. Manque de bol, les conditions ne le permettent pas, nous devons rebrousser chemin. Assez déçu de finir notre expédition comme ça… elles ne sont pas toutes comme cela et il est vrai que les photos d’autres voyageurs ont prouvé que l’activité pouvait être réussit. Pas complètement pour nous.
« Glacier Vatnajökull, grotte de glace »
Mais quand on s’installe pour admirer la vue c’est encore mieux !
Prix à partir de : 163€/pers(nous avons payez 175€/pers)
Avant de repartir, un petit saut au lagon s’imposé… qu’on le revoit de jour et avec une lumière différente, une dernière fois… Entre glacier, phoques et Iceberg, je ne pouvais pas rêver mieux.
« Lagon Jokulsarlon »
C’est parti, pour une longue route vers l’EST ! De petites pauses auprès de chevaux Islandais (Ne dites surtout pas que se sont des poneys, les Islandais le prendraient très mal, leurs chevaux font pleinement partis de leur culture et de leur famille).
« Chevaux Islandais »
Ou encore tomber sur un bus abandonné…
« Bus abandonné, Islande »
Mais la route est encore longue et chaque détour de virage, chaque coude de montagne passé offre un panorama toujours plus impressionnant.
DJUPIVOGUR ET SON PETIT PORT
Des maisons colorées originales, une eau bleue foncée, des petits bateaux, des petits galets noirs, de la neige et un grand soleil sur le petit port de Djupivogur… Fétichiste des ports vous êtes dans votre élément !
NUIT ÉTOILÉE ENTRE MONTS ET FJORD
Après 3h30 de route, des paysages éblouissants, petits patelins et Fjord, Lindarbrekka se présente et nous accueille avec son petit Fjord enlacé par deux grandes montagnes. Pas de village à l’horizon, 3 maison dont notre petit chalet vu sur l’océan… le plus beau logement de notre séjour. Ressourçant et apaisant. Vraiment surpris par le confort, et le point de vue unique de ce chalet. L’accueil est en revanche très expéditif. Une main serrée, une clé déjà dans le chalet, et le dos déjà tourné. Chauffé comme il se doit, propreté irréprochable, tout est niquel.
Petit déjeuner non compris (mais quichinette a disposition)
« Prévoyez à manger, car il n’y a strictement rien aux alentours ! »
JOUR 5 | LE NORD | 5h (347km)
UN VOLCAN ENNEIGÉ, UNE EXPÉRIENCE ÉPOUSTOUFLANTE
Les 4h de route sont un peu long malgré la beauté des paysages. Mais lorsque nous arrivons au volcan, la route est barrée. On décide d’y grimper à pieds, ce n’est pas très loin et on ne regrette pas… Cette vue de ouf ! C’est encore plus impressionnantque ce à quoi on s’attendait. Tout est enneigéet le lac recouvert d’un épais manteau blanc. J’aimerai beaucoup le voir l’été avec sa couleur bleue azur, alors si vous y allez n’hésitez pas à donner votre avis en commentaire et partager des photos !
« Krafla, cratère Viti »
Un petit ruisseau fumantserpente le long de la route enneigée. En s’y arrêtant, l’eau est vraiment chaude et on peut même s’y baigner ! Une douche en pleine naturepermet de rincer l’excès de souffre. Original non ?
« Nature Morte »
LES GROTTES FUMANTES DE GRJOTAGJA
Un petit lieu où il fait bon de se balader. C’est un site actuellement protégéoù se trouve plusieurs entrées de grotte avec de l’eau chaudeentre 43 et 46 degré. Avant on pouvait se baigner mais depuis l’éruption entre 1975- 1984, c’est interdit car l’eau est monter jusqu’à 60 degré. Actuellement on pourrait se baigner si ce n’est que la température de l’eau, mais les roches sont très instables et il ne faudrait pas se prendre quelques cailloux sur la tête, ce serait dommage ! Et en image de fond, le cratère d’un volcan…
LE CÉLÈBRE LAC MYVATN
En remontant vers le Nord, il vous suivra sur votre gauche pendant un bon bout de chemin car il est très grand. Les bains chauds sont à tester si vous êtes friands d’eau chaude et d’expérience typique. (Pas de photos à vous partagez, on était un peu prit par le temps et on voulait absolument arriver à temps pour voir la grande Godafoss)
So much ! Une chute d’un autre monde. Grande, large et puissante. Elle souffle tout sur son passage, on ne s’en lasse pas… et elle est vraiment incontournable. Puis le plus de celle-ci, c’est que l’on peut être au plus près. Alors oui il faut faire attention car la glace est fine à certain endroit mais si vous êtes prudent il n’y aucun risque. Comptez là dans votre itinéraire, elle fait largement partie du top 3 !
« Sunset to Godafoss »
PLONGER DANS UN DOUX RÊVE, À AKUREYRI
Olala ! Je ne sais pas par où commencer, tant nous nous souviendrons de cette soirée, nuit et lendemain… après avoir conversé avec une petite voyageuse française sur Instagramse prénommant Marion, elle nous a proposée de venir à la ferme dans laquelle elle fait du Workaway, du travail en échange du gîte et du couvert. Une expérience qui a l’air extraordinaire et très instructive. Passionnée de voyage et photographie elle nous a ouvert son monde et la famille dans laquelle elle vit. Un couple d’Islandais adorable, qui nous ont ouvert leurs portes avec un accueil incroyable. Le soir où nous sommes allés boire un thé dans le café « Brunir Horse» qu’ils ont ouvert il n’y a pas si longtemps, les aurores boréales furent au rdv et après avoir joué un morceau de piano elles ont transpercé le ciel pour notre plus grand bonheur… des heures allongée dans la neige, avec un petit -15 dehors, à capturer ces couleurs sans trépieds (un peu compliqué je l’avoue.. Je ne referais pas deux fois la même erreur !)
« Photos prises sans trépieds, soyez indulgent, je ne m’en suis pas si mal sortie ?! »
Le lendemain nous avons été invité à bruncher chez eux, et ce moment privilégié nous a procuré beaucoup d’émotion et des souvenirs impérissables. Nous avons pu partager le travail de Einar, l’homme de la famille, les bons cookies de Hugrun, son adorable épouse et apprendre beaucoup de chose sur les islandais, leur mode de fonctionnement, et leur qualité de vie. Une rencontre avec leurs chevaux, leurs petits moutons et des poules trop mignonnes ! Malgré le beau temps, les -15 degrés ne nous ont pas permis de faire du cheval, mais rien que d’avoir regardé les aurores avec eux été suffisant !
« A la ferme, Brunir Horse »
Einar nous a amené à un endroit où l’on surplombe le fjord. Le 4×4 poussait le mètre de neige devant lui, et notre hôte avançait à tâtons, sans chemin visible dû à la couche de neige épaisse. Ensuite, nous avons bien marcher 1h dans la neige jusqu’aux genoux. Mais avons renoncé, tant la tâche était compliquée. Je pense que de tout en haut la vue en vaut le détour mais pas l’hiver !
UN CAFÉ, UN COUPLE, UNE ÎLE
Passez dans leur café, les grandes baies vitrées donnent sur la plaine et le fjord, avec leur super décoration scandinave et goutez les petites pâtisseries maisons de Hugrun. Passez-leur le bonjour de notre part et un moment agréable et au chaud.
Tout ce qu’il faut là où il faut. Un appartement pratique pour visiter Akureyri mais pas idéal pour voir les aurores. Si vous en prenez un en centre, je vous conseille de prendre votre voiture et de vous éloigner le plus possible pour pouvoir apercevoir le fameux chef d’œuvre climatique dont chacun de nous rêve ! Nous sommes partis à 21h à la chasse aux aurores et nous les avons aperçues à 23h30. Retour dans notre petit appartement à 01h du matin des étoiles plein les yeux…
Après 6h de route, des paysages incroyables et de petits arrêts, nous arrivons à notre ultime logement idéalement situé à Vogar et tout neuf. Pour une première ou dernière nuit sur l’île, prendre l’avion est un jeu d’enfant ! Même quand on loupe le réveil, qu’on se réveille 1h avant le vol à 5h du matin, que l’on doit rendre la voiture de location, prendre un bus, enregistrer les bagages, courir jusqu’à notre porte d’embarquement et même prendre une petite (groooosse) gamelle en plein terminal… EEEAASY je dis ! Oui oui, c’était notre petite adrénaline de fin de voyage et deux petites marques aux genoux pour le plaisir de mes rotules. A présent je comprends mieux l’expression d’après voyage (enfin pour nous) « Être sur les rotules ».
« Une parenthèse enchantée… entre dégradées de bleus, sable illuminé, coraux immaculés. »
Jour 14 & 15 | GILI MENO | En Bateau (30min)
Le trajet est assez court depuis Lombok et lorsque ces petites îles se dessinent devant nous, c’est avec beaucoup de joie que nous « accostons » (un bien grand mot, au vu de la façon dont les vagues se fracassent sur la plage…) sur Gili Meno ! Une île paradisiaque, typique d’un beau voyage de noce… Mais nous n’étions pas là pour ça. Immédiatement nous rejoignons à pieds notre logement.
Alors je vais peut-être paraître vieux-jeux ou rabat joie, mais c’est un sujet qui me tiens très fort à cœur. Je vous en prie, ne prenez pas les charrettes tirées par les chevaux… ces pauvres bêtes travaillent plus de 15h par jour, 7j/7, 365j/an. Nous ne serions pas capable d’une telle prouesse à moins de mourir dans l’année où de faire un burnout. Mais eux, n’ont pas le choix. Ils sont en plein soleil, tapant au minimum à 30degré, et sont assoiffés… Je trouve ça tellement inhumain que j’appelle à votre humanisme et empathie afin de privilégier vos petites gambettes et vos gros muscles pour vous rendre par vous-même à votre logement. Vous serez récompensés par un petit snorkeling rafraîchissant la tête dans les poissons ! Bien que l’idée de n’avoir que des scooter électrique ou moyens locaux pour se déplacer en adéquation avec l’écologie, soit bonne, la maltraitante des animaux ne vaut pas cette peine, car elle annule toutes les bonnes actions. Voilà c’est dit, maintenant à vous de jouer !
BUNGALOW DE CARACTÈRE
Nous avons choisi Turtle gili Meno Bungalows. Pas déçu du tout, cet hébergement est proche des deux côtés de l’île, pas tout à fait au centre mais il est facile de s’y rendre à pied, et le petit déjeuner est juste parfait !
Une fois les affaires déposées, nous partons à la recherche d’un centre de plongée. Ils sont nombreux et une fois choisis nous ne regrettons pas notre choix. Rdv pour le lendemain matin.
Je ne sais pas si vous connaissez, mais j’utilise tout le temps l’application Maps.me où vous pourrez trouver plein d’activités, de lieux, de restaurant etc dessus. Elle est très précise et permet de se rendre à des endroits impossibles avec « Plan » de l’iPhone ou un autre GPS. Le principe est simple, vous téléchargez les cartes du pays ou de l’île en question avant de partir en voyage et vous l’utiliser en hors ligne pour les itinéraires etc. Et c’est gratuit !
Tout ça pour vous dire, que nous sommes allés sur le point GPS indiquer pour voir des tortues à l’Est : « Turtle Snorkeling Site ». En vain, car après la journée à en chercher nous n’en avons pas croisé une seule. Attention au courant qui est très très important, prenez des palmes, vraiment. Et si vous ne voulez pas encombrer votre sac pour ça, partout où vous allez vous pouvez en louer pour quelques pièces. Nous avons fait sans, mais à refaire, j’en prendrais sûrement ou les louerais sur place. Ne soyez pas effrayés non plus si vous arrivez sur un tombant, le sol tombe dans le bleu profond de l’océan et la sensation donne le vertige ! Des petits poissons sont au rdv et nous passons la journée dans l’eau.
« Fish & Snorkeling »
LA PLONGÉE, L’ACTIVITÉ A NE PAS MANQUER
Le lendemain, la plongée nous attends et c’est heureux comme des papes que nous découvrons le calme des profondeurs de cette île merveilleuse. Après 5 ou 6 petits exercices sous l’eau, de niveau 1, je précise (nous n’avions pas nos niveaux, mais sur l’île ils t’apprennent 3 trucs et plouf tu fais tout en autonomie !) sans que l’on nous tienne par les bouteilles ou que l’on gère notre équilibre, nous prenons possession du matériel en solo et suivons le guide à contre-courant. Et la… des TORTUES ! Mon rêve se réalise enfin et je suis émerveillée par tant de grâce et de beauté. Je regarde partout, à droite à gauche, en haut, en bas s’en me lasser de ce sentiment absolument indescriptible… Pas de photos car pas le droit de prendre la Gopro avec tout le matériel de plongée. Nous on l’a dans la tête, désolée de faire ma petite égoïste. Mais j’ai quand même pensé à vous, vous allez être servi !
La plongée se termine trop tôt mais c’est avec des images plein la tête que nous cherchons un restaurant. Vue sur la plage évidemment, sinon ce n’est pas drôle !
Jamais assez rassasiés, la décision s’impose d’elle-même et ayant repéré l’endroit, CAP au nord-ouest ! Le soleil prend ses marques en ce début d’après-midi et nous aussi. Aussitôt arrivés, aussitôt dans l’eau, masque et tubas sur le nez. Et là, je ne vous cache pas que cela reste la plus belle plongée de toute ma vie (pour le moment). Des poissons multicolores, du corail à gogo et une tortue nous surprends nageant vers la surface pour reprendre un peu d’air. Je la suis avec une fascination d’enfant… elle plonge, je plonge pour essayer de la suivre, mais l’oxygène me manque alors je remonte à la surface. Et quelle est ma surprise quand je vois qu’elle fait de même. Puis elle replonge, alors moi aussi, et je remonte, puis elle aussi. Ce petit jeu dure 5-6min qui me paraissent des heures… je ne vois qu’elle et arrive même à la toucher sans qu’elle ne parte. Quelle expérience… merci petite tortue. L’après-midi passe sans que nous nous en rendions compte. Les tortues se succèdent les unes après les autres et c’est le même manège à chaque fois. Ce petit jeu est très agréable, surtout pour nous ! Je n’oublierai jamais ce jour… j’ai donc mis pour vous un point d’attractionsur la carte de Maps.me« spot tortue » au nord-ouest.
Afin de finir la journée en beauté, nous nous installons à la meilleure place du « Sasak Café » un peu plus au sud mais sur la même langue de sable. Milkshake, repas, et un Sunset que l’on n’est pas près d’oublier…
L’IBIZA INDONESIENNE
« Ambiance branchée, délurée, au rythme effréné des voyageurs électrifiés »
Jour 16 | GILI TRAWANGAN | En bateau (15min)
Le lendemain matin, le bateau nous dépose à Gili Trawangan. Ce n’est pas du tout la même ambiance apaisante et reposante que nous avions sur Meno. Beaucoup de bruit, de boutiques, de grabuge, de gens, d’odeurs différentes. Très intéressante si vous souhaitez sortir tous les soirs et plus encore… Mais où est passé ma petite île paradisiaque ? Allant déposer, toujours à pieds, nos bagages à notre super hébergementM’adison Gili, nous nous rendons compte que c’est une mini ville ici. S’en perdre une minute, la plage au sud-ouest paraît intéressante. Elle est assez loin mais la petite marche à travers l’île découvre ses trésors, haut palmiers et petites habitations. La promenade est sympathique, et vous pouvez louer des vélos ! La plage est juste idyllique et une balançoire avec un hamac tendu dans l’eau se laissent aller au grès des vents, et des courants mais aussi de voyageurs avides de poser avec cette super attraction. Plus loin il y en a plein d’autre. On se pose là et on décide pour la première fois du voyage de ne pas bouger de la journée. C’est juste parfait, paradisiaque, sensationnel mais à la fin de la journée on est claqués ! Si vous souhaitiez voir des poissons, ce n’est plus la peine d’y penser, il n’y a strictement aucun poisson à l’horizon… en tout cas pour nous.
C’est en beauté que nous finissons notre séjour dans le petit bar à côté, sur des poufs, un cocktail à la main, une vue merveilleuse sur le sunset le plus beau de la terre…
Rentrant à notre hébergement, nous ne faisons pas long feu, il est 00h passé. Mais c’est au petit matin que nous découvrons la splendeur de ce petit cocon avec sa mini piscine privée… Tout simplement : Wouah !
La dernière journée passe trop rapidement… nous embarquons à bord du bateau qui nous emmène sur Bali, transfert en taxi jusqu’à notre hôtel qui soit dit en passant est un peu à la pointe du luxe abordable. Si vous voulez juste vous reposer dans une piscine sur le toit d’un hôtel dominant tout Kuta de Bali, foncez. Une halte courte mais agréable avant de reprendre l’avion.
ON RENTRE ÉPUISÉ, MAIS DES SOUVENIRS PLEINS LA TÊTE
« Le lendemain, il était temps, après 3semaines en sac à dos de revenir à la réalité et retrouver les habitudes du quotidien… Mais qu’est-ce que le retour a été difficile ! Il nous tardait déjà de repartir. Et c’est avec grand plaisir que je vous annonce officiellement mon voyage en Islande pour début 2018 ! »
À BIENTÔT INDONÉSIE…
Mon itinéraire est terminé pour Bali et ses îles, j’espère que cela vous aura plus. Dites-moi si vous souhaitez d’autres articles plus précis.
Merci de me lire. N’hésitez pas de commentez pour me dire ce que vous en pensez et rajouter d’autres choses !
« Après le paradis des îles Nusa Lembongan et Penida nous arrivons à Lombok. Un séjour un peu trop court pour 3 semaines sur Bali mais cette île a l’air vraiment magnifique ! Si vous avez 1 mois entier je pense que c’est faisable, mais 3 semaines n’est pas assez, si vous comptez faire les îles Gilis et les deux Nusa. »
Mais avant la lecture, la vidéo de Bali, Lombok et ses îles en 4min :
KUTA
« Les plages dans le Sud sont tout simplement incroyables… Un cocon de calme est de beauté. »
Jour 11 à 13 | KUTA À LOMBOK | En bateau (2h)
En descendant du bateau, un couple d’Italien avec qui nous avons sympathisé nous ont proposé de prendre le taxi jusqu’à Kuta avec eux. Direction Kuta ! Durant ces trois nuits et quatre jours, le marathon des plages c’est imposé. Elles sont absolument merveilleuses… une fois encore c’est un feu d’artifice de couleurs ! Tous les dégradés de bleus inimaginables, un sable d’une blancheur immaculée, mais sans aucun poisson à l’horizon…
L’IDYLLIQUE TANJUNG AAN BEACH
Restaurant :« Warung Turtle Beach local restaurant » (que vous trouverez facilement avec l’application Maps.me, ou en vous promenant sur la plage. Un petit repas tranquille avec une vue parfaite !)
LA FAMEUSE PLAGE MAWUN BEACH…
✨
KUTA BEACH, PLAGE CENTRALE
Je recommande de s’y balader mais pas de s’y poser pour l’après-midi, vous serez en permanence déranger par des vendeurs un peu trop insistant à mon goût… hum hum. Mais revenez-y pour le coucher de soleil, il est extra !
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De Kuta Beach vers le sud Est, si vous longez la plage vous découvrirez des petits coins tranquilles et d’autre plages sublimes. Des petits singes et autres animaux se cachent sur une petite montagne, mais vous pouvez les apercevoir et même passer un petit moment avec eux, c’est fascinant !
LA BALADE À CHEVAL,
UNE EXPÉRIENCE INCONTOURNABLE
Nous avons testé Kuta Horse, pour faire une petite balade à cheval. Pour tous niveaux, plusieurs heures de disponibles, pour un résultat plus que réussit. Après avoir réservé pour le lendemain à 16h, nous n’avions qu’une hâte : monter ! Puis le moment tant attendu arriva… entre villages Sasak, plages reculées, forêts de palmiers, galop sur la plage, désert agrémenté de petits singes par ici, par-là, nous sommes rassasiés d’émotions.
Mais c’était sans compter sur LE FINAL ! Ah beh oui, il ne faut pas faire les choses à moitié ! Roulement de tambouuuuuurr… Un coucher de soleil à cheval sur le dos d’une colline en bord d’océan indien… quoi de mieux ? Parfois, des moments dans votre vie, vous donnerait presque envie de pleurer ! Mais de joie heureusement. Quand le soleil disparût derrière l’épaisse montagne devant nous, nous rentrons poser les chevaux et repartons mains dans la main, sans un seul mot, des images plein les yeux, et le cœur lourd de souvenirs.
Nous avons logé dans un hôtel en bord de plage, avec une piscine d’une forme originale. Le bar dans l’eau permet de commander ce que vous désirez à n’importe quelle heure de la journée et de la soirée, pas mal non ? La sorte de petite case en marbre nous a fait passer un agréable séjour, et vous êtes à deux pas de la plage et des commodités.
Ayant trouvé un taxi afin de remonter dans le Nord-Ouest et prendre un bateau pour Gili Meno, c’est tout excités que nous faisons la route jusqu’à Bangsal. Une plage, des cahutes et des bateaux à moitié dans l’eau nous attendent.
Par Wildtravelgirl | 22 Fév 2018 | ROAD TRIP, BALI
Force est de constater, que nous avons du faire des choix, ayant 3semaines de vacances, je choisis l’île de BALI, surnommée : « L’île des Dieux ». Bien que plus petite que les autres, elle reste une icône dans l’esprit des Français et bien d’autres voyageurs. J’ai fais une surprise à mon copain, un Rendez-vous-en-Terre-Inconnue, que tous les deux. Un jeu s’installe entre nous durant les mois de préparation. Je remballe tout, quand il rentre dans l’appartement et je ressors tout, dès qu’il passe la porte ! J’ai faillis me faire griller plus d’une fois, je l’avoue. Une fois arrivés à l’aéroport, nous embarquons et discutons des options et je le fais un peu deviner. Puis je lui annonce la couleur. N’étant jamais sortis de l’Europe, il est ravi à l’idée de découvrir une autre culture, des traditions différentes, un peuple aux coutumes bien précis, des paysages qui lui semblent tout droit sortis de cartes postales ! Bref je le laisse cogiter sur notre destination enfin révélée, après 4 mois de dur labeur..
Mais avant la lecture, la vidéo de mon Road Trip en 4min
UBUD
« Ubud est le cœur culturel de Bali. Une capitale des arts encrée depuis des années jusqu’à aujourd’hui. À la fois le berceau des traditions et le lieu d’épanouissement des pratiques créatives balinaises. C’est donc ici que vous pourrez assister à des représentations de danse, de théâtre, de cultures mais encore de peinture. Visiter un ou plusieurs musées d’art est une des premières activités inévitables ! »
Jour 1 & 2 | UBUD | 26km (1h)
Après une arrivée sportive à l’aéroport de Denpasar où l’on récupère notre voiture et roulons tant bien que mal jusqu’à Ubud, (Oui le volant à droite, rouler à gauche, les pédales inversées, la circulation complètement folle et désorganisée nous a mis quelques petits coup d’adrénaline), nous découvrons le véritable havre de paix qu’est notre AIRBNB. Une petite marche de 5min à pied à travers rizières nous plonge directement dans le bain. Un décor tropical avec ses plantes exotiques, ses palmiers, ses animaux, nous sommes à BALI !
Nous dormons dans un Eco-lodge que je recommande à 200% sauf peut-être pour les gens qui n’aiment pas trop les bébêtes. C’est dans un cocon en bambou avec pour seule protection un fin tissu qui fait office de moustiquaire que nous passons notre première nuit Indonésienne. Bercés par le bruit des animaux, de l’eau ruisselante dans les rizières et de la profonde nature, nous nous endormons plein de sérénité et de sommeil.
[Ce petit Lodge Ecolo propose plusieurs hébergements différents en pleine terre de riz pour une expérience des plus renversante. 🍙 J’ai choisi le coconenbambou, fidèle à la description. Les lieux aux alentours sont à la hauteur de notre imagination et le logement renferme une piscine originale avec une balançoire donnant sur les terrasses de riz et les palmiers… Le lieu est agréable, calme et reposant. Plein de sérénité et de calme].
« Afin de passer un bon séjour je vous conseille de vous balader à pied ou en scooter (location à 4€ la journée). Ici tout est bas, pas de haut building rien que des maisons d’hôtes, hôtels, petites échoppes et temples ! Un plaisir pour les yeux et le portefeuille. »
MONKEY FOREST : LA FORET DES SINGES
Première visite, hélas bien trop touristique… Voir tous ces petits singes en liberté est évidemment un plaisir pour les yeux mais le côté surpeuplé de cette attraction rend vite le lieu pesant. Vous pouvez acheter quelques bananes pour quelques roupies et donner à manger aux singes en vous faisant photographier. Piège ou pas, cela rend heureux plus d’une personne. Le parc est grand et de petits temples se cachent çà et là. Pour résumer ce parc est une jungle en pleine ville !
SARASWATI TEMPLE : UN TEMPLE AUX FLEURS DE LOTUS
« Le Pura Taman Kemuda Saraswati, est l’un des temples les plus importants de Bali. Il est dédié à la déesse hindoue de l’art et de l’apprentissage, Dewi Saraswati qui accueille régulièrement une multiplicité de spectacles de danse. »
Monument intemporel… encadré par deux bassins d’eau, recouvert de nénuphars, reflétant la perfection de sculptures sacrées. Sa couleur orangée, vante sa beauté, auprès de voyageurs émerveillés.
« Saraswati Temple »
RANDONNEE A CAMPUAN
Bourdonnement de ville : voiture, scooter, pollution, odeur de viande grillée, klaxon et j’en passe. Puis au détour d’un virage. Une petite ruelle à droite puis à gauche et le calme plat. Un silence apaisant, une odeur de terre et d’herbe. Trois petites échoppes d’art, de peinture et de sculptures. Un chemin sinueux entre palmiers et rigoles d’eau. Puis des rizières à pertes de vue. Une nature bondissante, grandissante, qui comble tous les sens par sa beauté. Des agriculteurs souriant, prêt à nous montrer leur métier, et la fierté qu’ils éprouvent à le réaliser. Un masque de boue jusqu’aux genoux, ils ne manquent pas de prendre quelques secondes pour nous saluer et poser pour quelques photos volées. Trois petites heures de déconnexion du monde extérieur. La nature et nous. Très peu de touristes sur cette promenade, ce qui la rend d’autant plus spéciale.
Ne manquez pas de rentrer dans les magasins d’art, les artistes sont brillants. Ou de vous joindre à une danse Lelong, dans la soirée, il y en a partout et souvent dans les temples (comme celui aux fleurs de lotus).
« Photo d’art Balinais sur la promenade de Campuan. »
CE JOUR OÙ NOUS AVONS GRAVI UN VOLCAN
« Haut de 1717 mètres, le Mont Batur est le deuxième plus gros volcan de Bali. Il maintient toujours une activité importante et a marqué l’histoire par ses deux irruptions en 1917 et 1926. »
ASCENSION MONT BATUR
Jour 3 & 4 | KINTAMANI| 33km (1h15)
W a k e U p !! At 3 : 00 Am – Start 4 : 00 Am. Let’s go for a trekking unforgatable. And the amazing sunrise… C’est parti pour une randonnée des plus originale, un Volcan ! Plus précisément : le Gunung Batur. Le réveil est assez dur, mais la motivation est au rendez-vous. Equipés de nosfrontales, de nosbaskets et d’unepolaire bien supportable, nous sommes d’attaque et nous n’avons qu’une hâte, arriver en haut. Les trente premières minutes se déroulent tranquillement sans aucune difficultés. Puis nous ralentissons, de plus en plus. Et un bouchon se crée… et c’est le bide total. Nous qui avions l’espoir le plus secret d’être seuls ou en tout cas, que quelques-uns, nous voilà avec une queue de plus d’une heure devant nous. Je veux bien que la période soit assez critique. Août est le mois le plus prisé pour des vacances à Bali, et il ne faut pas s’attendre à être seul. Bref ce petit désagrément passé, nous nous installons rapidement sur le plus haut rocher pour dominer la vallée. Le ciel commence rapidement à se teinter de couleurs vives, chaudes, cuivrées et le moment est trop agréable pour parler. Cet instant qui se grave à jamais dans votre tête, dans un dossier très important. Un des plus beaux lever de soleil de votre vie, sur un volcan en plein océan Indien… et puis le soleil pointe le bout de son nez et embrase le cœur et les yeux de ses fervents admirateurs pour ne laisser place qu’au bonheur pur et simple. C’est remplis de joie, que nous redescendons avec quelques petits arrêts, surtout quand nous croisons des singes ! En plein volcan, libres comme l’air…
Thank you Mount Batur !
« Ascension Volcan Gunung Batur »
Nota Bene : Pour faire le Gunung Batur si vous prenez le même hébergement que nous, vous aurez un guide pour vous tout seul et vous pouvez laisser un message lorsque vous réservez l’hébergement.
LA PLUS BELLE VUE, SUR BALI
L’hébergement est un des plus beaux de notre séjour avec une vue splendide pour le petit déjeuner copieux et un calme sidérant. Le deuxième soir, ils nous ont cuisiné du poisson tout frais de la pêche du jour et c’était absolument exceptionnel ! Le meilleur repas sur Bali pour moi.
« Munduk est un ancien village néerlandais, sans attrait particulier dans la région centre de Bali. Cependant, la région est sensationnelle… Des paysages grandioses vous attendent et une forme d’éco-tourisme s’est développée afin de visiter les plantations de café, de cacao, de clous de girofle, les rizières et les cascades. Découvrir cette jungle remplie de merveilles à pieds avec un guide est une expérience unique… »
Jour 4 & 5 | MUNDUK | 71 km (3h)
Petit village perdu, au milieu de la jungle tropicale, perché sur une petite montagne, entouré de verdure et de nature profonde.
Une randonnée exceptionnelle est à faire avec un guide en OR ! Plusieurs options s’offrent à vous : 3h (un petit tour dans la jungle avec un guide local ne parlant que le balinais), 5h (une marche un peu plus longue, rizières et plantation de café au rendez-vous, un guide toujours local ne parlant pas très bien anglais expliquant un peu) ou 7h de marche (avec un guide local bilingue, avec en plus des rizières et plantations de café, de vanille et cacao, l’occasion de voir les plus gros arbres de l’île, se baigner dans des sources d’eau naturelles avec des explications précises et passionnantes sur la faune et la flore.) Après mûre réflexion, qui a pris 10 secondes… nous optons pour la plus longue.
Départ 9h, et une journée qui ne nous a pas laissée indifférent. A faire et refaire !